Le projet SpeC vit le jour un peu plus d'une trentaine d'années plus tôt alors que la ville subissait de grands changements après avoir été achetée par sa principale multinationale, le Serpentaire Ophiuchus Group. Cette dernière possède la branche médicale la plus avancée au monde pour ce qui est des découvertes sur de nouvelles facultés humaines. Le projet est rapidement monté et soumit à un vote interne avant d'être exposé à la population qui devra user de son droit de veto.

Le projet passa ensuite, remportant 55% des voix. Cependant, on constata rapidement que seulement 60% de la population avait émise un vote qui fut pris en compte. On expliqua, officiellement, que les autres citoyens n'avaient simplement pas voulu remplir leur devoir et que certains avaient annulé leurs votes, mais cela ne fut pas assez pour satisfaire une grande portion de la population qui, convaincue que le 40% manquant aurait fait inverser la balance, voulut protester. On assista alors à la naissance de quelques journaux et magazines indépendants et celle du groupe rebelle pacifique Hope, qui deviendra par la suite le Khthonik et le Soteira.

Les premières recrues SpeC arrivèrent ensuite, composées d'hommes et de femmes doués de pouvoirs et de tout les âges. Les premiers étaient volontaires, mais cela ne prit pas longtemps pour que l'on commence à les enrôler au moyen de l'instauration d'une conscription. Moins de cinq ans plus tard, on instaura des campagnes pour « scanner » les nouvelles générations depuis aussi tôt que l'école primaire.

Pour être recruté dans les rangs des SpeC, un « potentiel » doit répondre à certains critères précis.

- Il doit être nanti d'un pouvoir et ce dernier doit être d'un intérêt pour le Serpentaire, même si sa portée et faible (certains pouvoirs grandissent)
- Le potentiel doit être un citoyen fiché (officiellement) de Bethania
- Il doit avoir été, par le passé, préalablement « marqué »
- Il doit avoir plus de 18 ans

À moins de cas particuliers, des potentiels possédants des troubles physiques ou mentaux ne sont pas rejetés s'il est jugé qu'ils peuvent être formés et conditionnés afin de devenir utiles. Si le potentiel est gravement atteint ou handicapé, il est possible de lui faire suivre un cheminement particulier si son pouvoir est jugé assez intéressant pour compenser l'investissement.

Si un potentiel, à l'âge de 18 ans, a un pouvoir jugé trop faible ou inutile, il ne sera pas conscrit. Cependant, puisque les pouvoirs, parfois, évoluent et grandissent, ils resteront potentiels et pourront toujours se faire recruter si un jour, ils remplissent les conditions. Ils sont surveillés ainsi jusqu'à ce que l'âge les rende moins aptes à être efficaces, un recrutement tardif après 30 ans étant très rare (mais amplement possible.)
Recrutement : Dépistage et marquage (branding)

Le dépistage de nouveaux potentiels se fait à l'aide d'une nouvelle technologie instaurée par le Serpentaire qui comprend des scanners pouvant traiter et analyser des données simplement en étant à une portée de moins de 30 cm de n'importe quel individu. Ces scanners ou dépisteurs prennent plusieurs formes (caméras infrarouges, appareils mobiles de formes diverses, ordinateurs, cadrages de portes de certains bâtiments, etc.). Ils sont généralement employés par une brigade connexe, aux SpeC qui, chaque année, durant l'automne, parcourt toutes les écoles et institutions spécialisées pour examiner les jeunes un par un, mettant à jour leurs dossiers citoyens et vérifiant toutes traces de mutations pouvant prouver l'existence d'un pouvoir. Les appareils sont aussi capables de voir un peu le genre de don dont il s'agit et de juger sa puissance avec une précision stupéfiante. Lorsqu'un jeune, même s'il est un enfant de 5 ans, possède un don plus ou moins potent, il est automatiquement marqué.

Les jeunes non-marqués sont ensuite scannés chaque an. Un bon nombre sont marqués à l'enfance, mais la grande majorité le sera à l'adolescence, au moment où la puberté et les changements du corps font resurgir de nouvelles caractéristiques.

Le marquage est fait sur place lorsqu'un jeune est jugé « potentiel » (nom employé pour décrire les peut-être futures recrues, même celles qui ne seront pas conscrites). Un autre agent, autre que celui du scan, tatouera à l'aide d'un appareil, à l'intérieur du poignet droit de la personne, trois petits points noirs, disposés en triangle, pointant vers la main. Au centre de ce dernier, il insérera à l'aide d'un poinçon muni d'une large aiguille, une micro puce sous la peau. Le procédé est un peu douloureux et laisse parfois quelques gouttes de sang ou un léger hématome, similaire à une prise de sang ou un vaccin. La puce est si petite que l'on ne la sent pas sous la peau, mais le tatouage, lui, reste indélébile et résiste aux techniques d'effacement laser les plus sophistiquées.

Une fois le marquage fait, suffit de scanner la puce de près ou à distance (de maximum un mètre) pour avoir accès au dossier citoyen complet, ce qui inclut le parcours scolaire, le casier judiciaire, etc.

Le bureau de gestion du SpeC envoi chaque an, à la fin du printemps, une lettre (ou un courriel) aux familles des potentiels prêts à être recrutés et qui auront 18 ans en date du mois de septembre suivant. Lorsque arrive l'automne, les jeunes doivent se rendre par eux-mêmes à certains points clef de chaque quartier où ils prendront un bus vers la grande place qui borde la surface du Secteur 10, au cœur du secteur 9. Après un discours sur l'honneur de leurs nouvelles fonctions, ils sont admis au centre souterrain.

Toute personne en retard ou qui ne se présentera pas sera automatiquement classée comme déserteur et une note sera ajoutée à leur dossier. N'importe quel appareil de surveillance en ville, qu'il soit fixe ou portable, qui captera le signal de la puce d'un potentiel en fuite avertira instantanément les autorités. Les fautifs, lorsque retrouver, sont enfermés dans des cellules de confinement et seront réformés après avoir purgé leur peine, comme des criminels.

(La peine peut être une simple, mais sévère réprimande si c'est un accident... À un emprisonnement pouvant varié dépendamment des cas. Une vraie désertion -préméditée- pourrait être sévèrement punie, et le jeune uniquement relâché lorsqu'il aura prouvé qu'il est bien réformé. Dans les cas les plus extrêmes, on parle de mois ou d'années d'isolement. Un potentiel soupçonné de désertion sera jugé à savoir si l'absence est accidentelle ou pas, généralement. )

Le seul espoir logique de fuite, pour la grande majorité, à part le suicide, est de joindre les Khthonik, ce qui n'est pas aisé. Il leur faut les trouver ou attirer leur attention, et ensuite prouver leur bonne foi. Le groupe de rebelles se montre généralement plus dur envers les recrues qui ont un passé dans les rangs des SpeC.

Le Soteira, lui, ne fait pas affaire avec les déserteurs, car il ne possède aucun moyen de protéger ceux-ci (ou de trafiquer leurs puces) tout en restant mêlés aux citoyens libres.
Conditionnement et entraînement

Le conditionnement se fait de manière intensive pendant les premières semaines et se poursuit pendant les trois premières années suivant le recrutement. Cette période, appelée, par certains le « boot camp » (camp d'entraînement) est le moment où les recrues sont installées, inspectées, examinées et formées aux diverses disciplines de manière générale. Au bout de cette période, ils sont évalués, et selon leurs forces, faiblesses et nature de leurs dons, ils sont affectés aux divers groupes et diverses tâches accomplies par les SpeC.

Aucun candidat n'a de passe-droit quant à la durée de l'entraînement de base, peu importe son nom ou ses talents. C'est trois ans fermes, pour tout le monde.

Pendant cette période de 3 ans, les nouveaux membres sont constamment sur le qui-vive. Ils débutent à 7h du mat et finissent souvent vers 17h ou 18h. Ils ont une journée de repos par semaine (le dimanche) où ils sont libres de pratiquer bon nombre de loisirs et de sortir du centre (de 10h à 17h inclusivement), mais ils n'obtiennent leurs premiers vrais congés. Et gare à ceux qui rentreront après le couvre-feu. Ils auront aussi leurs premières vacances après ce temps-là. C'est parfois assez rude, surtout que la plupart ne voient pas la lumière du jour, excepté quelques heures le dimanche. Il y a cependant des lampes solaires sous terre et des serres pour ceux qui ont besoin de davantage de contact avec la nature.

De base, le conditionnement comprend des visionnements de groupes, des textes à lire, des conférences, des routines tentant de créer un sentiment de cavalerie, etc. Il y a même, dans certains programmes informatiques, des messages subliminaux. Tout est inclus avec l'entraînement de base.

Ce dernier se fait un peu à la façon école. Il y a des groupes qui se forment et reforment selon les programmes. Certains sont mixtes, d'autres pas.

Leurs professeurs sont un mélange de SpeC vétérans, de miliciens Oméga qui n'officient plus dans le groupe (pour des raisons variées) et de membres du Serpentaire.

Au bout de trois ans d'entraînement général, les recrues sont mises à l'épreuve pendant près d'un mois sur divers aspects, physiques et académiques, et leurs aptitudes sont grandement évaluées. Ils ont des examens de maniement de certaines armes, de combat corps à corps, de sens logique, de stratégie, de négociation, de sens de la déduction, de diplomatie, etc. C'est au terme de ces évaluations qu'ils sont répartis dans les différentes branches (principalement maraudeurs ou miliciens) et que l'élite est séparée du reste.

Selon les cas, l'entraînement peut être prolongé de plusieurs années. Certains sont automatiquement envoyés à leurs nouveaux postes de travail. D'autres, parfois, travaillent, souvent comme maraudeurs, à temps partiel, continuant certains entraînements pendant un moment, question de se spécialiser. Les parcours sont soigneusement élaborés en collaboration entre les recrues et leurs évaluateurs. Cependant, le talent prime sur la volonté dans le choix de certains postes. L'élite comblera souvent les meilleures places, laissant aux autres peu ou pas de choix.

Lorsque réparti, les nouveaux SpeC joignent les rangs des groupes suivants.

MARAUDEURS.

Le groupe le plus nombreux de SpeC. Ce sont les piliers de la ville. Ils sont les gardiens, les patrouilleurs et les policiers de Bethania. Ils sont souvent vus seyant l'uniforme, ont une très bonne paie et sont généralement perçus comme étant travailleurs, honnêtes, droits et de confiance. Leur mandat est de protéger la veuve et l'orphelin, tout en tentant de faire respecter la loi. On compte aussi sur eux pour intercepter les membres des Khthonik.

Parmi les maraudeurs, on voit plusieurs titres généraux, comme vigile, agent de sécurité spécifique, gardien de secteurs, surveillant de zones scolaires, intervenant de rue, patrouilleur de certains secteurs, etc. Ils œuvrent aussi dans les bâtiments civils sur contrats et dans les transports en commun. C'est aussi eux qui répondent aux délits et appels d'urgence en tant que premiers répondants. Ils sont aussi entraînés pour donner les premiers secours. On les ajoute parfois aux brigades ambulancières s'ils ont des dons de guérison.

Ils n'ont pas de chefs de brigades, mais certains d'entre eux portent la mention de lieutenants maraudeurs, ce qui leur donne un pouvoir sur les autres, peu importe leurs fonctions. Ces lieutenants répondent aux chefs du groupe qui sont, eux, les seuls à directement interagir avec le Serpentaire. Si les membres de base du groupe n'ont pas les plus honorables fonctions parmi les SpeC, leurs hauts placés, eux, ont des postes dorés prestigieuses et très bien rémunérées.

MILICIENS

Les miliciens sont moins nombreux que les maraudeurs et leurs salaires de base sont plus élevés. Les critères pour y entrer sont plus serrés et certains rôles sont réservés à l'élite et aux plus ambitieux.

La Milice Alpha est la première des trois et la plus visible. Il s'agit d'une unité entraînée spécialement pour servir de force de frappe. Ils sont à la fois la police exécutante, une force antiémeute, l'armée (de la ville) et les exécutants principaux. Ils sont formés pour immobiliser les mécréants, porter les premiers secours aux blessés et évacuer les gens. Ils sont aussi pompiers, l'équivalent du SWAT et l'unité antibombe. Ce sont un peu comme l'élite des maraudeurs, choisie soigneusement pour les tâches les plus difficiles. Ce sont eux qui sont chargés de faire face aux Khthonik s'ils attaquent ou déclenchent une émeute. Si les maraudeurs évitent le danger, les Apha, eux, foncent vers lui.

Parmi les Alpha, il y a un chef, quelques sous-chefs (lieutenants) et spécialistes (unité antifeu, unité antibombe, unité de négociations en cas de pourparlers ou de prises d'otages, etc). Le reste est formé de manière générale pour couvrir plus ou moins la totale. Ce sont littéralement des « super maraudeurs ».

La Milice Bêta est plus discrète et sert ceux qui sont doués loin des premières lignes tout en restant au cœur de l'action. Ils sont ceux que les maraudeurs (et les Alpha) ne sont pas : enquêteurs, détectives, taupes, surveillants à l'interne, agents de filature, etc. Ce sont aussi parfois des tireurs d'élite et des stratèges. Ils sont formés plus durement, car ils ont généralement un permis pour tuer. Ils sont aussi mandatés pour espionner leurs collègues et débusquer de potentiels déserteurs et traîtres. On dit que chaque victime ou potentiels débusqués augmente leur prime. Leur salaire de base est aussi bon que les Alpha, mais certains jobs leurs donnent des bonus en plus. Plus le boulot est sale, plus il est payant. De ce fait, leur état psychologique est étroitement surveillé.

Les Bêta ont deux chefs de milice qui, en plus d'être d'excellents miliciens eux-mêmes, sont payés pour superviser les « contrats », les boulots et les interventions et les répartir aux autres. Chaque chef a un lieutenant pour faire virtuellement ce qu'il en voudra. Cependant, si les chefs surveillent leurs collègues (et ceux qui, parmi eux, surveillent aussi les rangs, autant des Bêta, des Alpha ou des Maraudeurs), les lieutenants, eux, entretiennent aussi la surveillance de leurs chefs. La sécurité est donc virtuellement placée dans tous les angles possibles.

La Milice Oméga est la dernière et la plus petite. Elle est souvent oubliée par tous, d'ailleurs, et même la population n'en connaît pas vraiment les détails. Il s'agit, avant tout, de l'élite parmi l'élite. La joindre est non seulement des plus payants, mais aussi des plus prestigieux. Il s'agit de la garde rapprochée des membres importants du Serpentaire ainsi que de ses hommes de main les plus qualifiés. Ils sont gardes du corps, assassins de l'ombre, chargés de missives et agents de certaines actions/missions qui se veules discrètes ou secrètes. Ils sont choisis un par un par les Serpentaires qui les prennent sous leurs ailes pour leurs singularités, leurs talents et parfois pour leurs personnalités. Ce sont ceux au top de la pyramide SpeC.

Les Oméga sont des solitaires. Ils ont un chef, oui, mais il fait un peu figure de secrétaire, suivant le parcours de chaque individu pour le consigner soigneusement. Officieusement, un Oméga est son propre patron, il ne sert que celui qui l'a choisi comme pupille. Ce dernier a plus la stature d'un monarque que d'un patron.

Une part des professeurs des nouvelles recrues, qui ne sont pas des membres du Serpentaire, sont d'anciens Oméga.
La vie et l'avenir en étant SpeC

Les Special Children, une fois leurs entraînements complétés, s'ils sont jugés comme étant de bons éléments et mentalement stables, sont encouragés à prendre un logement (ou à acheter une maison) en dehors du Secteur 10 et ont le droit de fonder une famille. Ceci, par contre, ne s'applique pas aux miliciens Oméga.

Une fois bien installé dans une position stable, après deux ans de services, un SpeC reçoit un temps de vacances payées pouvant aller jusqu'à 6 semaines par an. Ils ont deux semaines de jours maladie payés, également. Ils ont tous les soins médicaux couverts, une prime d'assiduité (s'ils ne manquent aucun jour de boulot par tranche de 6 mois) et un bonus de Noël. En cas de grossesses, les femmes ont droit à un suivi médical complet, sont arrêtées après 6 mois et ont un congé de maternité d'un an. Les hommes ont 6 mois de congé de paternité. Les membres ont aussi la possibilité de prendre des congés à leurs frais. Ils n'ont pas le droit, cependant, de quitter la ville s'ils n'ont pas au moins 5 ans de services (comptés à partir du moment où ils finissent leurs entraînements, généraux comme spécialisés) en quoi, par la suite, on leur offre un passeport digital personnalisé. Ils peuvent aller partout dans le monde pour la durée de leurs vacances, mais leurs permis de voyages ont une date de péremption pour éviter de promouvoir la désertion. En désertant, ils risquent le statut de criminel international.

Ensuite, après un certain nombre d'années de service (cela varie, mais ce n'est généralement pas en bas de 5 ans) il est possible pour un SpeC qui a prouvé sa loyauté et son efficacité d'être promu et de devenir un membre du Serpentaire. Il quitte alors les emplois classiques des Special Children pour occuper un des postes divers au sein du Secteur 10 ou faire office d'agent de liaison avec Babel, les bureaux de la corporation. Certains obtiennent des boulots aussi dans ses branches, s'ils en ont les capacités.

L'uniforme des SpeC est simple et d'allure militaire. Chaque membre possède l'inventaire suivant ::

- 2 casquettes avec visière simple
- 2 vestons chauds, brodés de l'insigne SpeC
- 2 vestons légers, brodés de l'insigne SpeC
- 4 chemises légères dites propres
- 4 chemises légères à manches courtes (dix centimètres en haut du coude)
- 2 pulls à cols ronds
- 2 pulls à cols roulés, brodés de l'insigne SpeC
- 4 t-shirts légers
- 2 gilets pare-balles dernier cri
- 4 paires de pantalons droits dits propres
- 4 paires de pantalons camo, souples et confortables
- 4 paires de shorts camo, aux genoux, souples et confortables
- 2 jupes droites, aux genoux, style propre, pour les femmes
- 4 cravates assorties, noeuds ou torsades, au choix du membre

Les membres du SpeC seront aussi fournis en bas aux couleurs du groupe. Ils sont aussi fournis pour ce qui est des gants, cols (en remplacement des foulards d'hivers), montre, lunettes de protection solaire, bottes de travail et souliers propres. Les vêtements civils et les sous-vêtements ne sont pas fournis.

La couleur des uniformes dépend des différentes brigades et milices.

Les candidats en entraînement porteront le bleu marin avec les accents et décorations en bleu clair.
Les maraudeurs portent le vert armé, avec les accents et décorations couleur ocre.
Les miliciens Alpha portent le noir avec des accents blancs.
Les miliciens Bêta portent le noir avec des accents bleus.
Les miliciens Oméga portent le blanc avec des accents noirs.

Les habits des miliciens lors des missions demandant plus de discrétion sont complètement noirs avec l'exception de l'acronyme SpeC brodé en grand dans leur dos, couleur or.

Les chefs et sous-chefs sont reconnaissables à des décorations souvent au niveau du coeur ou sur les épaules.