Bethania
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 Hayate Ikeda

[Épice Sacrée]Mécano Roublard
Hayate Ikeda
Hayate Ikeda
[Épice Sacrée]
Mécano Roublard
Messages : 1
Date d'inscription : 28/03/2015

Hayate Ikeda  Empty
MessageSujet: Hayate Ikeda    Hayate Ikeda  I_icon_minitimeDim 29 Mar - 1:58

• HAYATE IKEDA •









feat. Gunji de Togainu no Chi
Hayate Ikeda  Haya10

• Identité ::
Hayate Ikeda
• Surnom(s) ::
Haya
• Âge ::
18 ans
• Anniversaire ::
4 juillet
• Nationnalité ::
Américaine/Japonaise
• Groupe ::
Special Children
• Métier/Fonction ::
Recrue
• Langue(s) ::
Anglais et japonais
• Taille ::
1m70 (5'6")
• Poids ::
61kilos (134lbs)


.Autres Informations.


La recrue n'est pas le genre à se prendre la tête sur des sujets comme la politique et n'a jamais cherché à analyser le fonctionnement du Serpentaire. Il ne s'est jamais demandé non plus si c'était bien ou non, se contentant d'obéir et de répondre ce qu'on veut qu'il réponde. Il ne veut pas avoir de remords s'il doit se retrouver à faire des choses à la moralité douteuse, il préfère obéir et fuir la responsabilité. C'est très humain et Haya est également très focusé sur lui-même, étant bien heureux d'être dans le SpeC et ainsi pouvoir quitter la maison. Tout ce qu'il veut, c'est de ne pas avoir a y retourner.




.Pouvoirs et contrecoups.

Le pouvoir d’Hayate consiste à bloquer les influx nerveux concernant la douleur de façon à ce que son cerveau ne les perçoivent pas et qu’il ne ressente, ainsi, pas la souffrance. Toutefois, il ne peut pas, à ce jour, couper ces connexions très longtemps et quand les influx sont libres de rejoindre son cerveau, la douleur ressentie est, au minimum, doublé et exponentiellement liée au laps de temps pendant lequel il aura utilisé son pouvoir. Aussi, il n’utilise pas ce pouvoir souvent, mais il peut se révéler fort pratique, en situation de crise, s’il est blessé et qu’il doit quand même battre, puisqu’il pourra garder toutes ses facultés pour les concentrer dans le combat plutôt que d’être bloqué par la douleur. Toutefois, il peut être dangereux d’ignorer la douleur et de se comporter comme si rien n’était, car il risque d’empirer son état ou de sous-estimer la gravité de ses blessures.  


.Description Physique.

En tant que métisse, l'Ikeda tire des caractéristiques physiques bien marquées de ses deux origines. Ainsi, sa petite taille, ses sombres yeux bridés et une pigmentation de peau très légèrement plus cuivrée que le type caucasien lui vient de sa part nippone alors que ses mèches blé et le reste du visage semble s'orienter vers quelque chose de plus occidental. Il est évident, quand on le regarde qu'il a du sang asiatique, surtout à cause de ses yeux à la chaude teinte chocolatée.

Donc petit –et ça le dérange, surtout en étant pas au Japon-, le corps fin où l'on peut voir les muscles rouler timidement sous la peau, démontrant une certaine activité, bien qu'il n'y a pas à douter qu'il prendra encore du muscle et avec un peu de chance, un cm ou deux. Après tout, à son âge, il n'est pas un homme fait, même si ça s'en vient, doucement. Aussi, il a encore cette dégaine d'adolescent au pas un peu traînant et à la silhouette un peu avachie, comme s'il ne savait pas exactement où placer les derniers centimètres qu'il a pu acquérir.

Il a la peau plutôt sensible, qui marque de rien. Quelques heures au soleil suffisent amplement à le laisser brûlé et endolorie. Un œil averti qui arriverait à lui faire virer ses vêtements pourrait remarquer plusieurs cicatrices dans son dos, sur ses épaules. Elles ne sont plus très apparentes, mais bien là, légèrement plus pâles que le reste de l'épiderme et légèrement renflées.

Ses cheveux blonds lui arrivent aux épaules, il les laisse généralement libre, sauf lorsqu'il s'entraîne ou qu'il se concentre sérieusement sur quelque chose. Ils sont indomptables, épais, retombent souvent devant ses yeux, ce qui l'arrange bien, car il aime s'y cacher pour se fondre dans ses pensées qu'elles soient positives ou non. Il passe souvent la main dedans, les ébouriffant davantage sans y penser. Pour le reste, il n'est pas loin d'être imberbe, le poil ne daignant pousser que sous la ceinture. Ses sourcils sont fins, peu visibles vu leur couleur, mais assez expressif. Quant à avoir de la barbe. Le pauvre caresse bien ce fantasme, mais son corps semble se foutre complètement de lui au point qu'il ne semblera pas avoir à se raser avant des années. De quoi le faire désespérer.

Sinon, l'Ikeda possède plusieurs piercings qui ne sont pas toujours bien vus par les autres, comme un rappel aux Khthonik, alors qu'Hayate n'a pas la moindre envie de les rejoindre. Ses deux oreilles sont percées de plusieurs anneaux dont un industriel dans le lot et il a également la langue percée. Il fantasme sur un tatouage, mais n'a pas les moyens financiers pour le moment.

Niveau langage, Hayate écorche souvent ses mots, ayant un peu de mal avec certaines sonorités. Il a particulièrement du mal avec les « R » et les « L », qui se prononce de la même façon en japonais. Enfin, rien qui l'empêche de se faire comprendre, mais de quoi faire sourire ses interlocuteurs.


.Description Psychologique.

Du premier coup d'œil, Ikeda Hayate semble être un jeune homme plutôt calme, poli, respectueux. Il ne cherche pas à sortir de la masse, à faire d'éclat. On ne l'entend pas. Il est le genre ponctuel, modeste. Il ne se montrera jamais trop critique, jamais trop direct. Ne refusera jamais rien explicitement. Bref, il adopte le comportement typique qu'on attend du citoyen modèle au Japon. Comme quoi les racines sont bien ancrées et les habitudes, difficiles à défaire. Ce n'est peut-être pas si mal, puisque ça en fait une personne agréable à fréquenter même-ci ce comportement ne reflète pas vraiment la personnalité d’Haya.

En effet, il est étonnant de le fréquenter à long terme pour découvrir un jeune homme plus vif. Une fois que les barrières sont enlevées et qu'il n'y a plus la pression du « bien paraître nippon », on découvre un jeune homme souriant, plutôt enjoué, enthousiaste. Peut-être un peu trop soupe au lait, peut-être un peu trop râleur, mais pas un mauvais bougre. Juste une jeune personne entre l'adulte et l'enfant qui sautille entre les deux pour se montrer parfois... Très mature, et d'autres fois, complètement gamin, à aimer emmerder les gens, jouer, voir se montrer carrément lourd dans sa puérilité. Plutôt tête en l'air, songeur, curieux, il se met souvent les pieds dans les plats, fait des idioties simplement parce qu'il n'a pas assez réfléchi avant d'agir. Pourtant, on ne pourra jamais lui reprocher un quelconque manque de volonté, de motivation, bien qu'il ait parfois des lacunes au niveau de sa bonne foi ou qu'il ait tendance à tirer la gueule. Au final, une personne plutôt attachante, quoi que parfois très pénible.

Enfin, tout ça, c'est un peu des conneries. Parce qu'Hayate, en vrai, il est juste épuisé. Il se sent blasé et surtout vide. Oui, il y a bien de l'espoir, mais il a tellement à faire. Il se sent largué, seul. Il cherche la normalité sans la comprendre, cherche les amis sans savoir comment exactement se comporter. Il a toujours voulu ça, mais il est désarmé et il se montre souvent… Très maladroit. Il a l'impression que tout est écrit sur son front. Que tout le monde sait toute sa vie et le juge au premier coup d'œil. Il se sent souillé, médiocre, inférieur, différent. Ça aussi, il a l'impression que c'est écrit sur son front. Il ne s'aime pas et n'aime personne non plus. Il trouve ça bête d'aimer les autres et personne ne pourra jamais l'aimer, de toute façon. Il a perdu confiance, tout simplement. Et parfois, il déteste le monde entier, parfois, il est en colère et d'autres fois, il est juste tellement malheureux. Mais il se fait une façade. Il refuse d'avoir attendu tout ce temps, d'avoir tout enduré, pour finalement laisser tomber. Il va sourire et avancer. Il ne se donne pas le choix.



.Biographie.


Intégrer le SpeC... Avoir l'impression qu'on se faisait offrir des ailes. Une porte de sortie, une échappatoire qu'on espérait plus tellement. Alors que la majorité accueille la nouvelle de leur mobilisation avec un sentiment de brimade, j'y vois une espèce de salut. Une chance d'arriver à quelque chose dans une existence qui même après 18 ans, laisse le goût amer du gaspillage. Enfin une raison qui rend le retour dans cette ville natale plus doux.

Pourquoi?

Parce que regarder derrière mon épaule me donne l'impression de m'arracher les tripes à vif. Une souffrance psychologique propre à vous remonter l'estomac dans la gorge, si puissante qu'elle en semble physique et qu'elle empêche d'aligner deux pensées cohérentes à la suite. Qu'est-ce qu'on y peut vraiment? Qui décide de naître dans une famille dysfonctionnelle? Quel enfant veut voir sa mère violentée, abusée, humiliée par son père alors que son frère semble si indifférent à tout ça? Quel genre d'enfant désire la mort de son propre paternel? Un gamin perdu dans quelque chose qu'il peine à saisir, dans un monde qu'il ne devrait même pas imaginer. Et le mioche, il a beau être entouré, il y a beau y avoir tant de monde tout autour... Il est juste... Tellement seul. Ça ne sert à rien de crier, ça ne sert à rien de chercher l'attention. Et il n'y a personne qui tend la main. Les cris de détresse sont ignorés, et même les poings rougis du sang de ses camarades, ses dernières tentatives d'hurler sa détresse, on se contente de les lui renvoyer à la gueule...

Un cancre. Un morveux qui tournera mal. Un vilain petit canard.

Et le vilain petit canard, il pleure sans que les larmes ne coulent. Son âme se lamente, panique, se révulse dans un corps trop faible, trop insignifiant pour arriver à chasser le monstre sous le lit. Incapable de sauver sa mère. Pauvre gosse.

C'est juste moi.

Je ne peux pas comprendre ces femmes battues. Elles s'aveuglent... Trouvent une foi qui ne tient que pour elles. Pourquoi rester? Pourquoi se taire? Pourquoi affronter une telle vie? Pour l'illusion que ça peut changer, qu'elle peut le changer? Des conneries.

Peut-être simplement pour moi?

Et puis, elle est partie. Sans moi. Et de façon définitive. Un petit canard qui traverse la rue pour être le premier au parc, sa mère qui le suit, inquiète. Le caneton gagne la course. Mais quand il se retourne, il voit sa mère voler. Elle s'en va. C'est définitif. Et c'est tellement évident pour lui qui a depuis longtemps perdu ses illusions alors qu'il n'a même pas une demi-décennie de vie. Son corps désarticulé retombe sur le bitume et le temps n'a jamais été aussi long pour le petit canard. Jamais il n'a été si pénible de retraverser cette route. Jamais ses jambes ne lui ont semblé si lourdes, si petites. Il se fiche du sang, il se fiche des membres aux angles fantaisistes, c'est sa mère. Il s'écroule contre elle, incapable du moindre son, incapable de pleurer. Le choc. Juste sa mère.

Et elle est partie sans lui.

Il n'y a plus de protections entre le père et le fils. Un fils qui semble si médiocre. Un cancre qui ne sait pas se tenir, trop bruyant, trop bête. Un gamin aux apparences de gaijin(étranger(péjoratif)) une fois retourné dans la mégapole nippone... Qui sort encore plus du lot.

C'était si pénible de m'avoir dans les parages, Otousan(Père)?

Et puis, les gamins grandissent. Ils apprennent à tout cacher pour se sauver des coups. Ils ne pleurent plus, parce que c'est tellement vain. Et puis c'est ça qu'on attend d'eux, alors ils la ferment et se forcent à vivre. Faudrait être parfait, que jamais rien ne cloche. Mais c'est juste impossible et ça, on ne l'accepte pas. On voudrait simplement que nos efforts finissent par être remarqués. Mais en même temps, si on était reconnu... Sur qui les grands se défouleraient? Parce qu'au final, c'est ça. On serre qu'à ça. Pas besoin de demander pourquoi, la réponse vient toute seule. Et même quand l'innocence est détruite, ce n'est pas grave. C'est comme d'habitude. Il faut la fermer et avancer. Il y a pire, faut pas chicoter, jouer les victimes. On l'a bien cherché quelque part.

J'ai cherché ça?

Ça pas d'importance, on s'en fout. Ils font ce qu'ils veulent et c'est incontestable. Et si j'arrive à fuir la souffrance, elle ne revient que plus brutale, violente, insidieuse, par la suite. Tant pis, faut affronter à la seconde près, serrer les dents et ça finira par se terminer. Et revenir sur les lieux de notre naissance, ça ne remplit pas d'enthousiasme. Qu'est-ce que ça changera de toute façon? Pas d'amis, pas de famille, personne. Et personne qui voit, surtout. Pas le moindre refuge. Enfin, c'est ce que je croyais. Avant d'avoir cette puce dans la chair, ces trois petits points si salutaires. Un peu d'espoir pour soulager la pression. Enfin un filet d'air qui se rend aux poumons.

Et quand le jour vint de quitter cet enfer personnel... Moi, je partis de chez-moi sans un regard en arrière.

Me promettant de ne jamais plus y remettre les pieds.

Et d'enfin pouvoir avancer sans que ce soit vain.



.Hors-Jeu.

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Hayate Ikeda

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